Un an déjà !

Un an déjà !
Photo de Nechama Lock sur Unsplash

Un an, 52 semaines, une rotation de la Terre autour du Soleil, un 1er printemps, tournez cela comme vous voudrez : c'est un premier anniversaire 🥳

Un anniversaire, et l'occasion de jeter un œil dans le rétroviseur.

A dire vrai, les chiffres ne m'intéressent pas beaucoup. Si vous en voulez, faites un tour sur LinkedIn. Non, ce qui compte pour moi est d'ordre qualitatif. Ce sont tous les témoignages spontanés des personnes qui me connaissent, sous l'angle professionnel ou personnel. Les "je ne comprends pas tout, mais j'ai beaucoup de plaisir à te lire" me réjouissent particulièrement.

Comme on pouvait s'y attendre, les sujets les plus clivants sont ceux qui suscitent le plus de vues. De là à en faire une stratégie, certainement pas. A contrario, les articles techniques pointus ne sont que très peu vus. Mais je constate que mes pairs les lisent, les commentent et les partagent. Paradoxalement, d'ailleurs, les articles les plus populaires contribuent à faire connaître leurs petits frères plus timides en ce qu'ils amènent de nouveaux lecteurs.

Cette année d'écriture fut l'occasion de multiples expériences : vulgarisation technique, portraits de développeurs, coups de gueule mais aussi analyse d'articles écrits par mes pairs. Au final, je crois avoir trouvé un propos et des modalités d'écriture qui fonctionnent pour moi comme pour mes lecteurs.

A commencer par le format : court ! Merci. Nous sommes tous victimes de surcharge informationnelle. Cette pile d'articles et de livres à lire que j'observe du coin de l'œil contribue par trop à ma charge mentale… J'abhorre ces articles à "temps de lecture : 20 min" (tu parles) dont le propos se résume au final en un paragraphe. Mes articles doivent apporter une idée en moins de 3 min.

La fréquence, à présent : je publie une fois par semaine et serais incapable de faire plus. Je n'aurais tout simplement pas suffisamment de matière et finirais par tomber dans le travers universel des copywriters de LinkedIn : "Ce matin, j'ai mangé une pomme". Raconter du vide et nourrir mon ego des vues générées par mes posts.

Ma réflexion se nourrit doucement du code que je produis et des échanges avec mes pairs, parmi lesquels mes étudiants. Parfois, je donne corps à une idée de longue date, d'autres fois c'est un signal faible sur lequel l'écriture m'aide à poser des mots. Au final, écrire est une respiration, un aller-retour fructueux entre l'action et la pensée. Je ne saurais écrire deux fois par jour sans perdre en qualité.

Quel serait l'objectif, d'ailleurs ?

L'objectif qui détermine ma ligne éditoriale est la recherche de clients. Cela requiert de la visibilité. Savoir faire et faire savoir, être identifié en tant qu'expert en qualité logicielle. En tant qu'indépendant, positionné sur des missions de conseil courtes et à forte valeur ajoutée, je ne saurais laisser le marché venir à moi : il ne viendra pas. Ce sont des missions que l'on suscite, que l'on crée par l'échange d'idées, des mois voire des années à l'avance. Une graine que l'on plante et qui, un jour, peut-être, germera 🌱 Pour l'instant, cette stratégie a plutôt bien fonctionné.

Mais, avant cela, j'ai eu et j'ai toujours beaucoup de plaisir, semaine après semaine, à écrire ces quelques lignes. Elles stimulent ma pensée, confirment une idée, en invalident une autre, pointent du doigt mes propres incohérences et me permettent d'y remédier. C'est aussi le plaisir de trouver parfois le bon mot, celui qui fait mouche et en dit plus que cent autres, et un apprentissage.

Merci donc pour votre fidélité 🙏

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