Pourquoi embaucher un coach à temps plein n'est pas une bonne idée

First things first : parlons gros sous 💶.

Oui, je sais, c'est mal, l'argent est tabou en France. Mais disons-le tout de go : le coaching technique, c'est un investissement 💸.

Sortons la calculette :

• Un coach indépendant se paie, disons, 1 000€ par jour : c'est dit 😊
• Un profil similaire salarié se paie environ 90K€ par an (salaire brut), soit 140K€ pour l'entreprise (salaire chargé) ;
• Le calcul d'un CTO est que la prestation d'un indépendant ne doit pas lui coûter plus cher qu'un salarié à temps plein, ce qui autorise une enveloppe annuelle de 140 jours — 3 jours par semaine.

Mais au-delà de la caillasse…

Au fondement de l'artisanat logiciel se trouve l'idée que le savoir n'est rien sans la pratique. La connaissance intime et profonde d'un sujet naît de cette dernière, de toutes ces minuscules découvertes acculumées jour après jour. On parle de dizaines de milliers d'heures de pratique.

D'où l'image de couverture : le jeune homme, qui, adolescent, faisait déjà ses premières tentatives cinématographiques à l'aide de maquettes maladroitement bricolées n'est autre que… Steven Spielberg ! Talent et travail font décidément bon ménage.

A l'évidence, transmettre son savoir est aussi un formidable moyen d'aller plus loin dans la connaissance et de lever les zones d'ombres. Mais un coach qui se consacrerait à temps plein à cette activité risquerait vraiment de perdre en pertinence avec le temps.

Pourquoi Steven Spielberg est-il bon ? Pourquoi est-il connu et reconnu ? Parce qu'il donne de bonnes masterclasses ? Non, parce que tout le monde peut citer au moins un de ses films sans même réfléchir 🎬🦖.

Alterner entre pratique et transmission est pour moi un besoin aussi vital que respirer. Une activité nourrit l'autre, tout en maintenant l'envie au niveau le plus élevé. Sans cela, j'aurais tôt fait de saturer. Une question d'écologie, en quelque sorte 🌱.

Concrètement, cet équilibre se traduit par une répartition du temps qui oscille entre 50/50 et 60/40 selon les semaines, dans un sens comme dans l'autre.

Voilà, je vous raconte ma vie, mais ça n'est pas le sujet. Mais si, un peu quand-même, puisque cette organisation est à la base de ma pertinence professionnelle, donc de la satisfaction de mes clients.

Au-delà, c'est aussi un sujet de légitimité auprès des personnes que je coache. Est-il vraiment besoin de développer ce point ?

À la semaine prochaine 👋 !