On ne coache pas quelqu'un qui ne veut pas être coaché

A donkey
Photo by Spencer Watson on Unsplash

La base, quoi 🙂

D'ailleurs, cette semaine, je ferai court. Mais 2 ou 3 mots quand-même.

Ce que l'on dit de la thérapie s'applique au coaching : vouloir être coaché, faire activement la démarche, c'est déjà reconnaître l'existence d'un problème, d'un manque, d'un besoin. C'est donc avoir fait 50% du chemin.

Considérons d'abord l'entreprise. Accepter et rechercher ainsi la contradiction suppose une belle dose d'humilité et révèle une culture d'entreprise saine. Cette maturité constitue un atout majeur pour avancer. En tant que coach, j'apporte alors un peu de méthode et sers essentiellement de "sparring partner". Mais que ce soit moi ou quelqu'un d'autre ne change probablement pas grand-chose : l'entreprise évoluerait bien de toute façon. Poke @Ovrsea 😘.

En creux, cela veut dire aussi que les entreprises qui auraient le plus besoin d'être coachées n'en feront probablement jamais la démarche, parce que leur culture d'entreprise ne le leur permet pas. Ces entreprises finiront par mourir : sélection naturelle #Darwin 😁.

Bon, après il y a aussi les entreprises schizophrènes : celles qui font la démarche mais ne veulent surtout rien changer. Ça existe, sauf que, bon, je ne suis pas psychiatre 🥼 et j'ai autre chose à faire.

Donc on ne coache pas une entreprise qui ne veut pas être coachée. Et quid des personnes ?

Mon intervention en tant que coach technique se situe autant à l'échelle collective qu'individuelle : les méthodologies d'écriture de code sont des pratiques individuelles qui ont une portée collective, car un code mieux structuré et mieux écrit sera plus facilement repris par une tierce personne.

Ainsi, je passe bien les 2/3 de mon temps en tête-à-tête avec des développeurs et développeuses. Donc la question se pose de la même manière : même si l'on peut supposer une certaine homogénéité au sein d'une équipe, certains sont très désireux d'être coachés quand d'autres sont plus réticents. Là non plus, je ne force pas les choses. Le coaching crée une émulation : on se sent tiré(e) vers le haut par la volonté collective de progresser. Quelqu'un qui n'est pas du tout dans cette dynamique finira tôt ou tard par se sentir en décalage et partir.

À la semaine prochaine 👋 !

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